Trio Gaden

Catégories: ,

Le répertoire du trio Gaden puise dans plusieurs styles de musiques japonaises traditionnelles : le Jiuta (« chant des provinces »), répertoire du luth shamisen, le Sookyoku, répertoire musical de la cithare koto et le Honkyoku (« pièces fondamentales ») constituant le répertoire central de la flûte shakuhachi.

Les membres du Trio

  • Akari Sagara au koto et au chant.Elle commence son apprentissage du koto et du shamisen à l’école Ikuta de Sapporo au Japon. A son arrivée à Paris, elle devient disciple de Mieko Miyazaki auprès de qui elle complète sa formation au koto, au shamisen et au chant dans les répertoires Jiuta et Sookyoku.
  • Christophe Kazan Gaston au shakuhachi. Il est diplômé de l’école Shin-Tozan Ryû où il a suivi les enseignements de Sôzan Chiaki Kariya, représentant officiel de cette école en France. En 2016, il devient « Shihan » (maître) et reçoit le nom de scène « Kazan » (歌山 – la montagne qui chante).
  • Guillaume Fiat au shamisen. Il commence la musique avec la guitare électrique et la musique métal. Guitariste professionnel, il est aussi passionné du Japon et de sa culture et c’est lors d’un voyage qu’il ramène un shamisen. La beauté de l’instrument ainsi que ses sonorités modales sont un déclic pour lui et il sera formé par la célèbre Mieko Miyazaki à Paris.

Les formations traditionnelles du type de Gaden sont qualifiées d’orchestre de Sankyoku (« pièces musicales à trois ») et représente un exemple typique de formations dédiées à la musique « savante » ou « classique » japonaise. Les pièces présentées ont, pour la plupart, été composées à l’époque Edo (1603 – 1868), époque où le bouddhisme est très influent et marque l’esthétique des oeuvres artistiques

Trio Gaden et la danseuse Yoko Sobue (Yûryô Furusawa):

La danse japonaise Jiuta-Maï, aussi appelée Kamigata Maï, s’est développée principalement à Kyoto et à Osaka, dans la région du sud-ouest du Japon. Elle porte l’influence du théatre Nô et se rattache à la danse de Shirabyôshi, marquée par les arts de cours de la période Héïan. Elle en conserve la délicatesse des gestes, la beauté et l’expression qui met l’accent sur l’émotion du danseur. Dans cette formule, la danseuse Yûryô Furusawa est accompagnée des musiciens du trio Gaden.

Retour en haut